Le Programme de la croisière

La carte ci-contre montre le trajet de notre croisière Andalouse. Un peu de Guadalquivir en Espagne un petit peu de Guadiana au Portugal et beaucoup de mer ! La première étape est la visitée Séville où nous embarquons sur notre bateau « la Belle de Cadix » le lendemain nous descendons le Guadalquivir puis allons à Cadix juste à temps pour assister à un superbe spectacle de Flamenco. Après une bonne nuit, nous allons à la découverte de Jerez, patrie du Xeres.Visite de Cadix et de San Lucar de Barrameda avec dégustation de manzanille enfin un spectacle équestre dans une ganaderia pour terminer la journée. La nuit suivante nous conduit au Portugal sur le Guadiana pour atteindre Alcoutim puis Vila Real de San Antoinio et Faro en Algarve. De El Puerto de Santa Maria , nous partons en excursion à Gibraltar. De retour à Séville le bus nous conduit à Cordoue pour la journée que nous terminons par une soirée espagnole avant le retour sur la France.

les images à droite sont cliquables :photos ou video( entourées de rouge)

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Un premier aperçu de Séville

Rendez-vous à Séville pour le début de la croisière. Nous rejoignons notre bateau « la Belle de Cadix » ancré sur la darse du Guadalquivir. En cette fin de mois de juin , la température dépasse allègrement les 40°. Notre guide qui nous amène en car vers la Puerta de Jerez fait très fort en nous conseillant d’aller se rafraîchir à l’hôtel Alphonse XIII tout à côté, il est fermé pour un an pour travaux! En cet après-midi, nous découvrons ce quartier autour de la cathédrale dominée par la Giralda ainsi que le parc de Maria Luisa et sa Plaza de España construite pour l’exposition de 1929 qui fut d’ailleurs nous dit-on un fiasco pour cause de crise de 29 Le Lendemain le programme se compose de la visite de l'Alcazar et de ses jardins, du Bairo Santa Cruz et de la cathédrale
La promenade dans Séville commence à l’ombre d’un Ficus Géant sur le chemin du point de rassemblement : la Puerta de Jerez à l’entrée de l’Avenida de la Constitucion.

L'Alcazar de Séville

L'Alcazar de Séville (en espagnol : Reales Alcázares de Sevilla) est un palais fortifié (alcázar) construit à Séville par les Omeyyades d'Espagne à partir de 844 sous le règne de l'émir Abd al-Rahman II. Ce monument fut modifié à plusieurs reprises durant la période musulmane, notamment sous les Almohades. Au xiiie siècle, Alphonse X entreprit la construction d'un premier palais, de style gothique sur le site de l'alcazar musulman. Au siècle suivant, Pierre Ier, suite au tremblement de terre de 1356 qui détruisit une grande partie de Séville, y ajouta un splendide palais de style mudéjar. L'ensemble, qui ne conserve que peu de vestiges de l'époque d'Al-Andalus, fut modifié une nouvelle fois par Charles Quint au xvie siècle. L'alcazar de Séville est depuis plus de sept siècles une résidence royale ; la famille royale d'Espagne utilise aujourd'hui l'étage.

Source Wikipedia.

El Bairro Santa Cruz


Au Moyen-Age, c’était le quartier juif de la ville. Après la Reconquista, les Chrétiens transformèrent toutes les synagogues en églises. Il est composé de petites ruelles sinueuses, de maisons blanches aux magnifiques patios intérieurs fleuris. On y trouve beaucoup de bars, restaurants et de magasins de souvenirs…

La Cathédrale de Séville

« Une église si grande que ceux qui la verront penseront que nous étions fous »... C'est dans cet esprit que commença la construction de la Cathédrale de Séville. C'est l'une des plus grandes cathédrales catholiques du monde. Sa construction a débuté en 1402 et s'est poursuivie jusqu'au XVIème siècle. La cathédrale de Séville a été construite sur l'emplacement d'une mosquée almohade du XIIème siècle. La mosquée a été convertie en cathédrale en 1248, année où Fernando III de Castille reconquit la ville. Le minaret de la mosquée fut transformé en campanille : la Giralda. La cathédrale abrite la patronne de Séville, la Virgen de los Reyes, ainsi que le tombeau de Christophe Colomb. Depuis 1987 patrimoine mondial de l'humanité par l’UNESCO

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En Croisière

Pendant le repas de midi, de notre point d'ancrage sur le canal Alphonse XIII, nous partons pour la croisière. Tout d’abord nous passons une zone de docks puis, rapidement nous découvrons la campagne sévillane, les cigognes, les élevages de toros et plus tard les champs d’oliviers. Mais déjà , après 4 heures de navigation, nous doublons San Lucar de Barrameda où le Guadalquivir se jette dans la mer. Encore 3 heures pour arriver à Cadix à temps pour le spectacle de flamenco. Le lendemain, c’est à partir de Cadix que nous irons à Jerez de la fronteira et visiterons un élevage de toros, pour finir par la visite de la ville de cadix.
Sitôt arrivés à Cadix nous partons pour la Cava pour une soirée flamenco. On nous apprend qu’à l'origine, le flamenco consistait en un simple chant a cappella dont le premier genre fut la toná, établie dans le triangle formé par Triana, Jerez et Cadix. Les claquements des mains pour accompagner s'appellent palmas, la danse, el baile (bailaor pour le danseur), la percussion se fait souvent avec le cajon, avec les pieds (zapateado, un sorte de claqué). La guitare classique en français est la guitare flamenca. La musique peut être nommée le toque.

Le flamenco a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO le 16 novembre 2010

Cadix

Fondée sous le nom de Gadir en 1104 av. J.-C. par les Phéniciens, Cadix est l’une des plus anciennes villes d’Europe. Entre 700 av. J.-C. et 600 av. J.-C., la ville est un riche marché.. En 49 av. J.-C, Jules César accorda à ses habitants la citoyenneté romaine après leur alliance face aux pompéiens. La ville fut détruite par les Wisigoths au Ve siècle. En 711, elle fut prise par les Maures, qui procédèrent à sa reconstruction. Alphonse X, roi de Castille et de León, reprit la ville en 1262. Après les périples américains de Christophe Colomb en 1492, les navires espagnols utilisèrent Cadix comme port de rattachement et la ville devint une des plus riches villes d’Europe. Pendant la Révolution française, Cadix est bloquée par la flotte britannique pendant presque quinze mois entre 1797 et 1798. Enfin, pendant les guerres napoléoniennes, la ville fut assiégée par la flotte française de février 1810 à août 1812. Elle donna son nom à la Constitution de Cadix (la première constitution espagnole), en 1812. Au XIXe siècle, la richesse de la ville décline avec la perte par l’Espagne de ses colonies des Amériques..

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Une Journée au Portugal

Après une nuit de navigation en mer, nuit d’ailleurs fort agitée, nous nous retrouvons au petit déjeuner à l’embouchure du Guadiana, fleuve frontière entre l’Andalousie et l’Algarve en face de Villa Real de San Antonio où nous ferons escale plus tard dans la journée. La navigation y est paisible et nous admirons au passage les petits villages aux toits de tuiles rouges, nous retrouvons les joies du farniente sur le pont avant de débarquer un peu plus tard à ALcoutim village qui nous a paru un peu endormi ! Après une visite rapide, nous repartons pour Villa Real de San Antonio et c’est en bus que nous irons découvrir Faro la capitale de l'Algarve située au bord de la réserve naturelle Rio Formosa

Histoire d'Alcoutim

La ville d’Alcoutim est sur la rive droite du Guadiana en face de Sanlucar de Guadiana en Espagne. Initialement cette localisation attirait les populations de commerçants. Après la conquête par les portugais, la ville se trouva vulnérable aux attaques castillanes. C’est pourquoi en 1304 Dom Dinis construit le Povoa de Alcoutim, qui défendait les frontières du royaume d’Algarve et contrôlait le commerce sur la rivière. En Conséquence le vieux château, trop loin de la rive,fut abandonné. Pour consolider Alcoutim la priorité a été d’encourager les gens à s’y installer, le roi accorda donc des privilèges qui attirèrent les populations la "povoa" devint canton puis garnison et le commerce était florissant au début du XV ème siècle, la création de san Lucar de Guadiana coté castillan en est le témoin. Ces deux villes, éloignées des centres urbains d’Algarve et D’Andalousie ont établi des liens étroits et se sont entraidés depuis toujours ils souhaitent la construction d’un pont mais se contentent aujourd’hui d’un bac. À noter aussi que la contrebande a toujours été très populaire

Faro

Située au bord de l’Atlantique, Faro est à une heure de car de Villa Real de Santo Antonio. La ville a été reprise aux Maures en 1249 par Don Alfonso III, qui achevait ainsi la reconquête du Portugal. Elle a été presque complètement détruite lors d’un tremblement de terre en 1755. Nous sommes restés dans la vieille ville, à l’intérieur des remparts romains. Nous avons d’abord visité le musée archéologique installé dans un couvent du XVIe siècle. Ce musée est consacré aux découvertes archéologiques locales et en particulier aux premiers habitants qui y ont laissé des traces les Cynetes? qui parlaient et écrivaient en tartessien !
Nous avons continué notre visite par la Cathédrale ( Igreja da Sé) du XIIIe siècle située sur une grande place avec un palais épiscopal d’une rare beauté architecturale. et pour terminer un petit tour dans les vieilles rues avant de reprendre le car pour rejoindre le bateau où un spectacle folklorique portugais allait clôturer notre cours séjour au Portugal

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Jerez

Le suffixe de la Frontera est partagé avec de nombreuses autres communes du sud de l'Andalousie et se réfère à la frontière historique avec le royaume musulman Al-Andalus, c'est-à-dire la frontière entre les mondes chrétien et musulman. Jerez est réputé pour son vin, l'appellation Jerez se situe sur un territoire en forme de triangle de Jerez de la Frontera au nord à Puerto de Santa Maria au sud, et Sanlucar de Barrameda . Jerez est également connue pour l’élevage des fameux chevaux de pure race, les andalous, entre autre connus mondialement pour leur façon de « danser ». On y trouve l’école Royale andalouse d’art équestre. La cité a été reconquise par le roi Alphonse X en 1264.

Gibraltar

Gibraltar ne présente pas un gros intérêt touristique, mais comme nous n’étions pas très loin… Ce gros rocher impressionnait, dit-on, les anciens qui y voyaient la fin du monde civilisé. Pour nous c’était amusant de se trouver dans une atmosphère britannique sous 40°, avec une « main street » typique et des chauffeurs de car qui parlent avec l’accent cockney. Les gros bateaux de Croisière débarquent chaque jour leur cargaison de touristes pour les duty free shop locales. L’autre curiosité locale est le macaque berbère. Ils vivent ici depuis longtemps mais ont dû être réimportés après la dernière guerre. A noter aussi la présence de l'Eclipse, yacht du milliardaire russe propriétaire du club de foot de Chelsea, yacht qui lui a coûté 300 Millions de Livres Sterling!

Cordoue

Partis de Séville en car , nous traversons la campagne andalouse et arrivons à Cordoue au pont romain sur le guadalquivir, nous nous dirigeons aussitôt vers ce monument unique : la "mezquita cathédrale" mélange d’une cathédrale baroque plantée au milieu d’une des plus grandes mosquées du monde. Après la visite nous nous perdons dans les rues de la juderia vers une petite place fleurie , la calleja de las flores et nous découvrons des grillles ciselées ouvrant sur de charmants patios , les pots de fleurs sont marqués à l’emblème de la candidature de « Cordoba capitale européenne de la Culture 2016 ». Pas très loin des remparts nous visitons une Synagogue comme il n’en reste plus beaucoup en Espagne, celle-ci est médiévale

La Mezquita

Construite un siècle après l'Hégire, agrandie plusieurs fois pour accueillir un nombre toujours croissant de fidèles, la Mezquita, ou Grande Mosquée de Cordoue est restée l'un des phares de la spiritualité musulmane huit siècles durant. Contrairement à tant d'autres chefs d'oeuvre de l'architecture andalouse, la "Mezquita" ne fut pas détruite au cours de la reconquista : on transforma la mosquée en cathédrale, par la construction d'un édifice au centre même de la salle de prière. Aujourd'hui, on peut regretter que cet ajout nuise à la perception de cet espace unique, tel qu'il s'élevait après le dernier agrandissement d'Al-Mansour, à la fin du Xe siècle. Mais aujourd'hui ce lieu magique est toujours debout, et ouvert à tous, de toutes confessions. Il faut imaginer cette forêt de plus de mille colonnes, éclairée par ses portes, ses moucharabieh, les arches de ses coupoles et une multitude de lampes à huile. Aucune représentation humaine ou divine ne vient troubler cet équilibre. Dans le jardin des Orangers, autrefois planté de palmiers et d'oliviers, pavé de galets, il y a la fontaine aux ablutions, et un ingénieux système d'irrigation qui permet en outre, grâce à une pente douce, de "climatiser" la salle de prière.





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Au Revoir

C’est sur une soirée espagnole que se termine notre Croisière et, comme vous pouvez le constater, tout le monde porte bien l’uniforme andalou. La veille l'équipage, en grande partie philippin, gentil et efficace, nous avait présenté leur spectacle

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