Le lendemain après avoir accueilli Spartac’s et Joëlle arrivés le matin même en moto,nous partons pour Compiègne sur les traces de l’école.
le Château de Compiègne a donc été le siège de l’école de 1800 à 1806 date à laquelle l’empereur a souhaité récupérer son château. Pour s’opposer à un nouveau transfert à Toulouse le Duc a peut-être forcé le trait dans son récit du transfert à Châlons car il mentionne que 28 élèves y auraient trouvé la mort alors que l’on ne trouve pas de trace dans les états civils des communes traversées.
Il ne reste que peu de traces de l’école si ce n’est une inscription “ajustage” à moitié effacée dans la cour des At’s et jusqu’à peu, la ville de Compiègne considérait assez mal ce passage de l’école dans ce château, mais aujourd’hui les visites organisées par la fondation A&M contribuent à redresser l’image qu’ils en ont aujourd’hui.

Suite du programme : la clairière de L’Armistice
Ici, le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l’empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir”. Cette déclaration ne plut pas à Hitler qui en 1940 vint nous faire signer l’armistice , il fit filmer l’explosion de la dalle sur laquelle cette déclaration était écrite .
Pour terminer nous nous retrouvons au Château de Pierrefonds , datant du moyen age et restauré au XIXème siècle sur ordre de Napoleon III . Le site est superbe et le château a un coté féerique. Viollet-le-Duc qui conduisit cette restauration y a ajouté des détails criants de vérités mais qui n’ont jamais existé , Il a laissé l’archéologie de coté pour un talent de créateur, le résultat est superbe.

C’est ici que se termine notre excursion à Liancourt et Compiègne, la page suivante est consacrée
au Mucem, un des derniers chantiers de Portus qu’il porte dans son coeur.

Un Grand Merci aux promoteurs et organisateurs de ce retour aux sources des Arts et Métiers, Evelyne Dolbet et Michel Migno
compiegne
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