Prenant prétexte du Mont-Saint-Michel redevenant un ïle, nous nous sommes retrouvés à 62 à Granville, berceau de ma famille paternelle. Le programme était chargé et nous n’avons pas vu le Mont entouré d’eau car ce n’est qu’aux grandes marées que cela se produit. Sinon tout y était pour une bonne réussite, la météo nous a fait un peu peur avec cette brume de mer qui s’est levée subitement mais finalement Granville et Chausey dans la brume ce n’était pas si mal, d’autant qu’elle a eu la bonne idée de disparaître rapidement. Le discours de Dudus nous a accompagnés sur le bateau et puis dans le bus pour ceux qui n’avaient pas tout compris!
La ville est petite donc nous avons pu nous déplacer à pied. Un temps fort fut l’évocation de la “grande pêche” par Jean Charles Lenoël avec une pièce écrite pour la visite du Marité par Michel Vivier du Théâtre de la Presqu’île .
les visites furent organisées par Gaëlle Lotton avec Isabelle Lefranc et Amélie Saint James. Olivier Ribeyrolles s’est occupé de Chausey.
Nous sommes accueillis sur le roc par Pléville-le Pelley, corsaire Granvillais, dont un boulet arracha une jambe à 19 ans pendant une course. Il s’est illustré dans les combats de course pendant le règne de Louis XV et de Louis XVI au point d’arriver aux plus hautes fonctions qu’un marin peut espérer, il participa aux côtés du Comte d’Estaing à la guerre d’indépendance américaine et à ce titre est membre des Cincinnati* . Il devint même ministre de la marine sous le Directoire et Napoléon le nomma sénateur et lui octroya la toute nouvelle Légion d’Honneur, tout cela avec une jambe de bois, quel destin extraordinaire!
Dans cet ancien fief des Grimaldi, le guide nous rappelle le siège par les vendéens puis nous déambulons dans la la haute ville qui est un mélange de maisons modestes et d’hôtels particuliers de corsaires, par beau temps, parait-il que l’on peut apercevoir Chausey, manque de pot, juste au moment où on aurait pu, une brise de mer se lève qui enveloppe la haute ville d’un épais brouillard qui donne une vision poétique à la ville

*héros de la guerre d’indépendance américaine

En fin d’après-midi nous nous dirigeons vers le musée Dior via le Plagousset encore embrumé, Madame Brigitte Richart nous accueille pour nous raconter l’histoire de Christian Dior. Cet homme dont le nom brille encore un peu partout en lettres d’or n’a été qu’une dizaine année en haut de l’affiche, puisque sa maison a été crée en 1945 et qu’il décède d’une crise cardiaque en 1957. New Look, nom donné à la toute première collection, présentée en 1947 suivi de ligne H de 1954. Cet homme a véritablement révolutionné la mode au sortir de la guerre et c’est un Granvillais!

photos de granville

Etape suivante
Chausey


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